Accueil Marina Samson-Primachenko
Née à Saint-Pétersbourg, fille et petite-fille de musiciennes de haut niveau, Marina Samson-Primachenko manifeste très tôt des dons exceptionnels pour la musique. Elle se produit en public dès l’enfance (premier concert à l’âge de quatre ans) et remporte à quatorze ans le Concours des Jeunes Virtuoses qui lui permet de jouer en soliste le premier concerto de Rachmaninov dans la Grande Salle de la Philharmonie de Saint-Pétersbourg.
Ses études musicales s’effectuent d’abord à l’École Centrale de Saint-Pétersbourg, établissement de grande renommée dont sont sortis beaucoup de musiciens célèbres comme Lazar Berman, Misha Maisky, Grigory Sokolov, puis au Conservatoire Supérieur de Saint-Pétersbourg, où, après de brillantes études, elle obtient son diplôme avec mention d’excellence et quatre premiers prix. Elle se perfectionne ensuite à Moscou avec les professeurs Boris Petrushansky et Lyubov Timofeeva.
Elle s’établit en République Tchèque en 1991, puis en France en 1993, et y remporte l’année suivante le Grand Prix du Concours International P. Lantier.
Marina Samson-Primachenko se produit en Angleterre, en Allemagne, en Belgique, en Suisse, en République tchèque, en Hongrie, en Syrie, en solo ou avec orchestre. elle donne également des master classes, participe aux jurys de concours internationaux (comme le Concours International Chopin de Marienbad ou le concours de piano E. Tjarry à Chypre) et est professeur à la Schola Cantorum de Paris.
Son répertoire considérable comprend bien sûr les grandes œuvres de la littérature pianistique, mais aussi des pièces rarement jouées de Carl Maria von Weber, Bohuslav Martinu, Nikolaï Medtner, Mieczyslaw Weinberg ainsi que de Boris Pasternak (prix Nobel de littérature en 1950, tenté dans sa jeunesse par une carrière de compositeur). Elle est ainsi la première pianiste à donner ses pièces en concert à partir de manuscrits originaux non publiés, et ce, avec l’autorisation et les encouragements du fils de l’écrivain.
La presse salue son haut niveau technique et, mieux encore, la sensibilité et la profondeur de ses interprétations : « Quelle sonorité, ample et sensuelle », écrit un journaliste, « Quel sens du phrasé, quelle musicalité ! ».